“Certains ont évoqué mon certificat de décès, et voilà que je vous parle de l’autre monde”, c’est par cette remarque que le président tunisien, qui semblait un peu fatigué, a ironiquement commenté sa réapparition dans une vidéo après onze jours d’une “disparition” accompagnée de rumeurs sur son état de santé.
Ce qui a été qualifié de « petit rhume’ au Palais de Carthage a provoqué douze jours d’absence du Président tunisien sans la moindre explication officielle. Des sources de Mondafrique nous ont affirmé aue Kais Saied avait été soigné pour des troubles graves en soins intensifs à l’hôpital militaire. Une information que le ministre de la Santé n’avait pas voulu à l’poque démentir
Dans une vidéo publiée sur le compte Facebook officiel de la présidence le 3 avril, à quelques minutes de l’heure de rupture du jeûne en ce mois de ramadan, le président a assuré qu’il n’existait aucune situation de “vacance” au plus haut sommet de l’État.
Pourtant des enregistrements prêtés à Nadia Akacha, qui fut la puissante cheffe de cabinet du président tunisien Kaïs Saïed, sont devenus pendant quelques jours un sujet d’actualité sur les réseaux sociaux et les plateaux télé. On peut notamment y entendre des informations autour de l’état de santé du président.
Qualifiée parfois d’“éminence grise” du chef de l’État tunisien jusqu’à sa démission, le 24 janvier, Nadia Akacha, l’ancienne cheffe de cabinet de Kaïs Saïed, refait parler d’elle. Dans une communication qu’on lui prête, avec une personne dont on n’entend pas la voix, elle dévoile certaines informations, particulièrement sur l’état de santé du président, rapporte le site d’information Middle East Eye.
“Sa [Kaïs Saïed] fin sera douloureuse, peut-on entendre dire celle qui pourrait être Nadia Akacha. Il est malade et ne veut pas admettre sa maladie… l’homme souffre au niveau personnel et psychologique.”
Selon le même enregistrement, le médecin du président aurait indiqué à ce dernier qu’il risquait une grave crise, d’autant plus qu’il ne reçoit pas un traitement suffisant.
Tunis, la mobilisation contre Kais Saied reste faible