La nouvelle position de la France qui soutient le candidat du Hezbollah à la Prrésientielle suscite la colère dans le camps souverainiste hostile au mouvement pro iranien
« La France, ce n’est plus ce que c’était. », constate le grand journal francophone de Beyrouth, l’Orient le Jour. On est lin de l’espoir suscité par le voyage du Président français après la dramatique explosion surcenue au coeur de Beyrouth
Cette critique, qui revient souvent dans la bouche des figures du camp anti-Hezbollah, a pris une nouvelle dimension à l’aune des informations concernant un soutien de Paris à la candidature présidentielle de Sleiman Frangié, l’homme fort de Zghorta appuyé par le parti de Dieu. La France propose en effet aux différents acteurs, dont l’Arabie saoudite, un troc entre la présidence de la République, qui irait au candidat du camp pro-iranien, et celle du gouvernement, qui reviendrait alors à une figure du bord politique adverse.
Cette formule, qui se veut un consensus visant à trouver une issue à l’élection présidentielle bloquée depuis six mois, a été catégoriquement rejetée par l’Arabie saoudite, qui préfère que le prochain président ne soit affilié à aucun bord politique.
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