Dans le cadre d’une investigation effectuée par les douanes judiciaires concernant Orion oil, société détenue par Lucien Ebata, les fins limiers ont écouté des conversations entre le PDG de cette firme et sa femme. A demi-mot et en Lingala, les époux évoquent un possible financement de 2 millions d’euros dans le cadre de la campagne présidentielle de 2017 de Manuel Valls, même si finalement ce dernier, battu aux primaires socialistes par Benoît Hamon, ne pourra finalement pas concourir.
Interrogé par les journalistes du quotidien français Libération, l’ancien prétendant à la mairie de Barcelone, qui vient d’être condamné à verser 277 000 euros par la justice espagnole pour irrégularités dans ses comptes de campagne, jure la main sur le cœur que ce sont des « déclarations fantaisistes », qu’il ne « pense pas connaître Ebata », que « cela n’a aucun sens » et enfin, « contraire à tous ses principes. »
Des togolais veulent poursuivre Valls en justice