Manuel Valls rattrapé par son passé africain

C’est une enquête de Libération qui relance des soupçons sur les relations qu’entretenaient l’ancien Premier ministre Manuel Valls qu’on découvre sur cette photo en compagnie du président congolais Faure Gnassinbé en 2016avec les réseaux du président congolais  Sassou Nguesso.

Dans le cadre d’une investigation effectuée par les douanes judiciaires concernant Orion oil, société détenue par Lucien Ebata, les fins limiers ont écouté des conversations entre le PDG de cette firme et sa femme.  A demi-mot et en Lingala, les époux évoquent un possible financement de 2 millions d’euros dans le cadre de la  campagne présidentielle de 2017 de Manuel Valls, même si finalement ce dernier, battu aux primaires socialistes par Benoît Hamon, ne pourra finalement pas concourir.

Interrogé par les journalistes du quotidien français Libération, l’ancien prétendant à la mairie de Barcelone, qui vient d’être condamné à verser 277 000 euros par la justice espagnole pour irrégularités dans ses comptes de campagne, jure la main sur le cœur que ce sont des « déclarations fantaisistes », qu’il ne « pense pas connaître Ebata », que « cela n’a aucun sens » et enfin, « contraire à tous ses principes. »

Des togolais veulent poursuivre Valls en justice

 

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Nicolas Beau
Ancien du Monde, de Libération et du Canard Enchainé, Nicolas Beau a été directeur de la rédaction de Bakchich. Il est professeur associé à l'Institut Maghreb (Paris 8) et l'auteur de plusieurs livres: "Les beurgeois de la République" (Le Seuil) "La maison Pasqua"(Plon), "BHL, une imposture française" (Les Arènes), "Le vilain petit Qatar" (Fayard avec Jacques Marie Bourget), "La régente de Carthage" (La Découverte, avec Catherine Graciet) et "Notre ami Ben Ali" (La Découverte, avec Jean Pierre Tuquoi)