Lors d’un entretien organisé à l’occasion du troisième anniversaire du mandat de Abdelmadjid Tebboune, une interview diffusée par la télévision publique et animé par Souhila El Hachemi, rédactrice en chef de la radio nationale francophone Alger, le Président algérien fait profil bas en s’aiignant sur les positions traditionnelles de son pays notamment à l’égard duMaroc.
Tout en réaffirmant le soutien direct aux produits alimentaires comme la farine, l’huile de table et le sucre, le président algérien a annoncé qu’il se rendrait à Moscou et Pékin. Ces visites, a-t-il expliqué, répondent à des invitations de la part des ses homologues Russes et Chinois dans la tradition des pays non-alignés qui est celle. Tabboune annonce le retour de la présence algérienne en Afrique et en Amérique Latine trop longtemps délaissée par ses prédécesseurs
Enfin à deux questions des journalistes concernant les tentatives médiation du roi de Jordanie Abdallah II avec le Maroc, et sur les intentions de l’actuel locataire du palais présidentiel algérien concernant un deuxième mandant présidentiel, Tebboune a fermement démenti ces rumeurs en affirmant d’abord que le visite du rois jordanien était strictement de l’ordre des relations bilatérales entre les deux pays et dans l’objectif de concrétiser les déclarations de principes énoncées lors du dernier sommet d’Alger de la ligue arabe que la rois Abdallah a boycotté ! Tebboune rajoute une phrase qui en dit long sur la situation plus que détériorée des relation déjà rompue avec le Maroc: « Le temps de la médiation avec le Maroc est révolu »… Un langage peu habituel et très vif de la part du premier représentant de la souveraineté Algérienne qui ferme là la porte à toute reprise des contacts directs ou indirects entre les deux pays
Les mêmes éléments de langage ont été repris par l’actuel premier ministre Marocain Aziz Akhannouch lors de la compagne électorale des dernières législatives et qui ont vu son parti arriver au pouvoir, déclarant dans une web radio marocaine qu’il fallait tourner la page de l’Algérie définitivement et voir ailleurs… !
Pour la question autour des prétentions qu’aurait Abdelmadjid Tebboune sur un deuxième mandat présidentiel, ce dernier a botté un touche en affirmant qu’il n’était là qu’à mis mandat et qu’il s’attelait à concrétiser son projet d’Algérie nouvelle qui tarde à voir le jour selon beaucoup d’observateurs algériens, ceci dit Tebboune n’a pas totalement fermé la porte à un deuxième mandat qui fait l’objet de tiraillement internes entre services de sécurité, présidence et état-major l’armée, un tiraillement devenu classique depuis la disparition du président Boumediène un certain 27 décembre 1978, un président qui faisait à lui seul la synthèse entre l’armée, la sécurité militaire et le parti unique.
Mustapaha AIT
J’appelerais ces entretiens indignes d’un chef d’état: « Les monologues du Tebboune » à l’image du célèbre roman « Les monologues du vagin ». Quant à toi @Chaoui-arguez, tu dois lire l’histoire sur tout ce qui est des relations Maroc/Algérie, sur les causes de la guerre des sables etc etc etc avant de venir ici te lamenter telle une vierge apeurée et d’accuser les journalistes de favoriser le Maroc ou qui que ce soit. Seule l’Algérie et ses dirigeants parlent de médiations et de frontières, le Maroc n’a que faire des élucubrations de la bande à Tebboune et Chengriha, et au lieu de faire une fixette sur le Maroc, occupez vous de vos concitoyens qui font la queue toute la journée pour un sachet de lait, un sac de patates ou encore un bidon d’huile sans parler de la semoule dans un pays tellement riche en hydrocarbures que sa population vit dans la misère sous la coupe d’une bande de généraux corrompus et sanguinaires ayant massacré plus d’un quart de millions de citoyens algériens.
J’ai constaté que tous les articles écrits, par les journalistes Français, sur les relations entre l’Algérie et le Maroc sont en faveur du Maroc. J’invite ces journalistes à ne pas traiter ces relations de façon superficielle, mais de prendre le temps pour analyser le fond des problèmes au moins depuis la guerre dite des sables de 1963. Faire un constat des problèmes actuels n’a aucun sens et ne suffit pas. Il faut étudier l’origine des problèmes de façon sérieuse et honnête si on souhaite aboutir à la vérité. N’est-ce pas le rôle du journaliste ?