Au Congo-Brazzaville où la situation demeure très tendue depuis l’élection controversée de Denis Sassou Nguesso, l’opposant Jean-Marie Michel Mokoko et ses proches continuent de mener une intense campagne contre le président à l’international.
La semaine dernière, l’avocat français du général Mokoko, Norbert Tricaud, s’est rendu à Washington où il a été reçu par le Congrès américain et le secrétariat d’Etat critique de la politique de Sassou Nguesso. Au programme, la demande d’un appui pour une résolution du Conseil de sécurité exigeant l’ouverture d’un couloir humanitaire encadré par les casques bleus et les casques verts de l’Union africaine (UA) vers la région du Pool actuellement bombardée par l’armée congolaise. A travers un communiqué du ministère des affaires étrangères émis le 19 avril, la France a également demandé à ce que l’accès aux convois humanitaire soit garanti en attendant de trouver une solution sortie de crise.
Les opposants au régime de Sassou demandent par ailleurs le soutien des nations unies pour la nomination par l’UA d’un médiateur de crise. Parmi candidats pressentis, l’ex président malien Alpha Oumar Konare, ancien président de la Commission de l’Union africaine passé par la CEDEAO, est en bonne position.