Sale temps pour Ali Bongo à l’approche des élections présidentielles prévues pour fin août. Outre le feuilleton de l’acte de naissance qui va continuer de polluer sa campagne, les fidèles du chef d’Etat gabonais se dispersent. Une véritable hémorragie s’est emparée du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG), illustrée par la démission fracassante de Nzouba-Ndama de la présidence de l’assemblée nationale qu’il assurait depuis 19 ans. En parallèle, les relations très dégradées avec le pouvoir congolais qu’Ali Bongo soupçonne de financer ses opposants ne s’améliorent guère. En guise de représailles, le président gabonais ne se prive pas d’apporter son soutien aux rivaux de Sassou Nguesso. A ce sombre tableau s’ajoute le froid né avec la Centrafrique suite à l’absence remarquée de Bongo à l’investiture du nouveau président Touadéra.