Le sort de la population ukrainienne, forcée de quitter un pays martyrisé par la Russie de Poutine, a suscité une immense émotion. En quelques semaines à peine, les lignes ont bougé, et les États de l’Union européenne ont accueilli ces hommes, ces femmes et ces enfants, qualifiés de « réfugiés », avec une solidarité dont n’avaient pas bénéficié celles et ceux fuyant la cruauté des talibans ou du régime de Bachar Al-Assad, volontiers désignés comme « migrants ». Nina Sahraoui (Fondation Maison des Sciences de l’Homme) analyse ces différences de discours et de traitement Rejoignez les groupes WhatsApp/Instagram de Mondafrique |