Les Forces libanaises ont démantelé 17 réseaux d’espionnage liés à Israël. Moyennant finances, les espions devaient fournir des informations sur le Hezbollah et le Hamas. Le parti chiite n’est pas en reste dans cette guerre de l’ombre.
Israël mène une guerre sur tous les fronts contre le Hezbollah. L’armée israélienne a lancé le 31 janvier un énième raid aérien en Syrie pour frapper le parti chiite dans la banlieue de Damas. Le même jour, 17 réseaux d’espionnage israéliens étaient démantelés au Liban par la branche du renseignement des Forces de sécurité intérieure. Ces différentes cellules, non connectées entre elles, étaient dans le viseur des services libanais depuis cinq semaines. Il s’agit de « l’opération de sécurité la plus importante contre l’espionnage israélien » au Liban, souligne le quotidien libanais Al Akhbar.
Pas moins de 35 personnes, parmi lesquelles des Libanais, des Syriens et des Palestiniens, ont été arrêtées. Elles étaient chargées de collecter, pour le compte de Tel-Aviv, des informations sur l’armée libanaise, le Hezbollah, le mouvement palestinien Hamas, ainsi que sur des responsables officiels libanais, des chefs de partis et des ONG. L’enquête précise de surcroît que le Mossad aurait notamment recruté des espions sur les réseaux sociaux. En pleine crise économique, alors que de nombreux Libanais peinent à joindre les deux bouts, le renseignement israélien a profité de cette situation pour soudoyer des sources