Aucune avancée significative n’a été obtenue à la COP 26, qui joue ce week-end à Glasgow, en Ecosse, les prolongations, sur les promesses de financement de 100 milliards de dollars par an aux Etats africains.
Fixée il y a cinq plus de cinq ans lors de la COP 21 organisée en 2015 à Paris, l’enveloppe de 100 milliards de dollars destinée à compenser les sacrifices demandés aux pays du Sud, particulièrement ceux d’Afrique, n’a jamais réussi à dépasser les 80 milliards de dollars. Alors qu’ils sont moins responsables du dérèglement climatique (moins de 4% d’émission de gaz à effet de serre pour l’Afrique), les pays africains sont les premières victimes des chocs climatiques tels que les cyclones, les inondations, la sécheresse et même les pertes de récoltes.
En plus de cette première injustice, on leur demande désormais de renoncer à l’utilisation du charbon et du pétrole, classés comme énergies fossiles, pour leur développement. Constatant qu’à Glasgow cette question épineuse n’a pas été privilégiée de nombreuses voix africaines appellent à conditionner l’abandon du charbon et du pétrole au versement de la compensation de 100 milliards promise à Paris.