Le constructeur sud-coréen Hyundai ne voit plus d’un bon oeil son partenariat avec le richissime milliardaire algérien Isaad Rebrab.
Naguère premier vendeur de voitures en Algérie, le dud-coréen Hyundai est désormais largement distancé par les français Peugeot et Renault. Et même Volkswagen lui prends ses parts de marchés.
Gestion hasardeuse
Omar Rebrab, le fils aîné d’Isaad Rebrab, n’a pas géré au mieux la représentation algérienne de Hyundaï. Les chiffres sont mauvais.
Ce à quoi s’ajoutent les très mauvaises relations politiques entretenues par les Rebrab avec les autorités algériennes actuelles. Chacun sait que leur groupe, Cevital, était au mieux avec les proches de l’ancienne direction des services algériens (ou DRS) qui ont été décapités cet automne. « Le risque politique qui pèse dur sur Rebrab, explique un sous traitant, pourrait menacer l’avenir des Sud-Coréens sur le marché algérien, le plus important en Afrique. »
Recherche de partenaires
Dans ces conditions, la firme sud-coréenne a d’ores et déjà commencé à chercher des nouveaux partenaires pour ne plus dépendre du groupe Cevital diirigé par Isaad et Omar Rebrab. Un premier projet de montage de bus et camions Hyundai a été lancé à l’est du pays, à Batna. Et c’est avec un autre opérateur économique, le groupe Global Motors que Hyundai a décidé de lancer ce projet.