L’ancienne secrétaire d’Etat américaine et actuelle favorite démocrate pour les présidentielles, Hilary Clinton, reste fidèle à l’espoir du printemps arabe d’intégrer l’islam politique
Connue pour sa proximité avec la famille royale, Mme Clinton a souhaité que l’islamiste Abdelilah Benkirane rempile à la tête du gouvernement marocain pour un deuxième mandat. Clinton a rendu hommage à l’expérience marocaine où un parti islamiste modéré, le PJD, se retrouve depuis le début du printemps arabe à la tête du gouvernement. D’après l’establishment américain, le royaume chérifien est aujourd’hui l’exemple réussi de l’intégration démocratique des islamistes dans le jeu politique.
De plus en plus de voix s’élèvent à Washington pour faire pression sur les régimes arabes afin qu’ils associent les islamistes modérés au pouvoir. Plusieurs think thanks américains pensent que la seule issue aux crises qui secouent les pays du Moyen-Orient, serait l’aménagement d’une bonne place aux partis politiques de référence islamiste. Cette recommandation s’adresse particulièrement à l’Egypte, la Jordanie, la Tunisie et l’Algérie.
D’un autre côté, les élections législatives marocaines qui devraient se tenir le 7 octobre prochain continuent à intéresser les centres d’études et les sondeurs qui, ponctuellement, annoncent quelques prévisions. Les derniers chiffres donnés parlent d’une fourchette de 120 à 130 députés pour le PJD, suivi de l’Istiqlal qui devrait lui aussi enregistrer une petite avancée avec une fourchette se situant entre 65 et 75 députés, alors que le PAM dirigé par le très polémique Ilyas Omari ne devrait pas dépasser la soixantaine de députés.