D’après nos confrères d’Algérie Part, l’Algérie commence la nouvelle année avec des indicateurs économiques dramatiques.
Le ministère des Finances a élaboré un rapport confidentiel qui a été remis et présenté à Abdelmadid Tebboune avant son départ le 10 janvier dernier une nouvelle fois en Allemagne pour subir des soins intensifs.
L’Etat algérien a perdu plus de 21 % de ses revenus fiscaux en 2020 par rapport à 2019 et les recettes d’exportations de l”Algérie ont baissé de pas moins 51% en 2020. Quant aux réserves de change qui étaient évaluées à 62 Milliards USD fin 2019, elles ont chuté jusqu’à à 24 Milliards USD à la fin 2020.
La faute au Covid
La pandémie de la COVID-19 a dévoilé l’ampleur de la fragilité économique du pays. A ce rythme, les réserves de changes de l’Algérie, son seul matelas de sécurité financière, pourraient s’épuiser entre 2021 et 2022. La baisse des importations ne permet pas au pays de compenser les déficits budgétaires publics provoqués par le fonctionnement lourd et bureaucratique de l’Etat.
Pour financer correctement son fonctionnement, l’Etat algérien a besoin d’un baril de pétrole à 157 USD le prix du baril. C’est uniquement à ce prix-là que l’Etat algérien pourra équilibrer ses comptes budgétaires. Dans le monde d’aujourd’hui, un tel prix du baril de pétrole est juste utopique !