Les responsables militaires de l’opération Barkhane, accusés d’avoir bombardé des civils, affirment avoir frappé un groupe terroriste et non un mariage
Après des bombardements ayant fait 18 morts et plusieurs blessés dans un village peul du centre du Mali, dimanche, l’armée française a admis être à l’origine de cette opération. Les tirs ont été effectués vers 15h00 par une patrouille de Mirage 2000, a précisé l’état-major de la force Barkhane. Selon l’armée française, il ne s’agissait pas d’une noce, qui aurait été bombardée par erreur, mais plutôt d’opérations « parfaitement maîtrisées », faisant suite à de longues surveillances et visant des « groupes terroristes. »
Le témoignage de Médecin sans frontières
De son côté, « Médecins Sans Frontières « a annoncé avoir pris en charge huit blessés graves souffrant de blessures par balles et de lésions dues à des explosions après des bombardements aériens contre les villages de Bounty et Kikara. Après avoir été avertis par des habitants de la présence de blessés ayant besoin de soins médicaux urgents, MSF a envoyé deux véhicules pour référer les blessés au centre de santé de Douentza, où l’ONG intervient en appui aux différents services.