Guillaume Soro, exilé en France et dont la candidature à l’élection présidentielle a été retoquée par le Conseil constitutionnel, se dit convaincu face à ses interlocuteurs que les élections du 31 octobre ne pourront pas se tenir.
En Côte d’Ivoire, où la campagne électorale a officiellement débuté le 15 octobre, l’opposition dit ne pas se sentir « concernée » par le processus électoral en cours, et a appelé à la « désobéissance civile », invitant notamment ses partisans à ne pas retirer leur carte d’électeur.
Ce week-end, des violences ont fait au moins deux morts à Bongouanou (à 200 km au nord d’Abidjan), dans le fief de Pascal Affi N’Guessan, l’un des trois opposants dont la candidature a été validée. Des heurts ont déjà eu lieu en juillet et en août, après l’annonce de la candidature d’Alassane Ouattara, faisant plus d’une dizaine de morts.