Après la publication de l’article intitulé « Guinée Equatoriale, une succession fratricide » le 29 août dernier, nous avons reçu un courrier de Miguel Oyono Ndong Mifumu, le représentant de la Guinée équatoriale en France que nous publions bien volontiers
L’auteur de cet article, Aza Boukhris, explique qu’il existerait un conflit de succession en cours entre Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE (Teodorin) et son frère Gabriel MBEGA OBIANG LIMA. Cette assertion est erronée.
J’attire votre attention sur le fait que relier une supposée guerre de succession à la crise économique que traverse la Guinée Équatoriale –crise engendrée par la pandémie de la Covid-19 et par la baisse des cours du pétrole- comme c’est le cas dans l’article cité, semble pour le moins hasardeux.
Cependant, je ne peux qu’observer et regretter qu’il n’y ait que dans les médias en France comme le vôtre, que cette supposée guerre de succession trouve un écho et ce, suite à l’affaire des « Biens mal acquis ». Comme vous le savez, cette regrettable affaire a délibérément ciblé Teodoro NGUEMA OBIANG MANGUE, fils du Président de la République de Guinée Équatoriale afin de le discréditer.
Enfin, il est clairement acté que la succession du Président OBIANG NGUEMA MBASOGO, quand elle sera d’actualité, se fera dans le seul cadre de la légalité constitutionnelle en vigueur dans le pays. En attendant, le mandat actuel du Chef de l’État de Guinée Équatoriale court encore jusqu’aux prochaines élections présidentielles de 2023. Donc, cette prétendue guerre de succession est un non-sujet dans l’actualité politique intérieure de la Guinée Équatoriale