En pleine crise du coronavirus, où des voix se font entendre en faveur de la souveraineté sanitaire de la France, l’ancien Premier ministre continue de plaider pour ses amis chinois.
Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre de Chirac, dont le bilan n’aura pas laissé beaucoup de traces, et représentant spécial du ministère des Affaires étrangères pour la Chine, a continué à défendre ce pays dans tous les médias français au moment où le coronavirus met en lumière notre dépendance dangereuse face à cette puissance de type impérialiste qui ne connait que ses propres intérêts.
En mars encore et « sans nier les problèmes », on l’entendait expliquer doctement dans tous les médias que le leadership politique du président chinois n’était pas touché. Et heureusement, nous souffle ce bon apôtre. « Les Chinois ont mené la bataille contre le virus comme une guerre, leur organisation militaire a quelque efficacité ».
La reprise en Chine dès Mai !
Tout en reprenant les chiffres apparemment tronqués sur le nombre de décès en Chine, notre ami Raffarin persiste et signe sur la nécessite de « multiplier » les projets avec ce pays: « A partir de la mi Mai, ils vont relancer la machine économique ».
A la question de savoir si la France doit rapatrier la production sanitaire et pharmaceutique sous traitée aux Chinois, l’ancien Premier ministre botte en touche: « On prend conscience de notre dépendance sur les médicaments de la Chine, mais on le savait ! » A part peut-être la production de doliprane qui pourrait être relocalisée, cet ami de Pékin insiste pour qu’on continue d’échanger avec la Chine, « ce pays cinq fois millénaire », dont de Gaulle disait, avec plus de talent que Raffarin, que ce pays était « plus ancien que l’Histoire »..
Avec la Chine, contre Trump
Auteur du livre intitulé « Chine : le Grand paradoxe », celui qui a été le seul ministre à se rendre en Chine durant la crise sanitaire du SRAS, en 2003, revient sur la nécessité d’une relation sino-européenne dans un monde de plus en plus bipolarisé entre Les États-Unis et la Chine.
Avec des Raffarin aux commandes, le monde de demain ne serait pas très différent du monde d’avant le coronavirus