La Banque africaine de développement (BAD), qui vient de réintégrer son siège historique d’Abidjan, lance de vastes études sur la situation économique de plusieurs pays stratégiques du continent. Parmi ceux-là figure l’Algérie qui inquiète les économistes en raison de la baisse des cours du pétrole qui a pour conséquence d’avoir diminuer par deux les revenus du pays à la fin de l’année 2015. Le budget de l’Etat risque de connaître de sérieux coups de vis et les algériens une période d’austérité. Alger finance d’importants projets de développement notamment au Sahel et joue et un rôle diplomatique d’influence depuis plusieurs décennies. Les dirigeants algériens n’ont pas apprécié que la BAD prenne cette initiative sans les avoir consultés au préalable. Ils ont d’ores et déjà fait savoir que l’Etat n’apportera aucun concours à cette démarche.