Le général Ali Ghediri, l’ancien candidat aux Présidentielles très lié aux réseaux du général Toufik, l’ex patron du DRS (police politique algérienne) aujourd’hui emprisonné, a été conduit, le mercredi 12 juin, dans une caserne militaire. A l’instar de nombreux partisans de l’ancien chef du DRS
Ali Ghediri, qui s’était déclaré candidat l’hiver dernier aux élections présidentielles prévues à l’époque pour le 19 avril dernier, a été arrêté dans le cadre d’une enquête déclenchée par les services de renseignement sur les activités politiques de plusieurs anciens hauts gradés de l’armée et son nom est évoqué dans plusieurs dossiers.
Personne ne sait, pour l’heure, si Ali Ghediri sera relâché dans les heures à venir. Les autorités militaires n’ont encore communiqué aucune information sur ce sujet. Le contentieux entre ce gradé et le chef d’état major, Gaïd Salah, maitre de la situation politique algérienne, est connu. e général Ghediri, même s’il s’en défens, est connu pour être un fidèle du général Toufik, le tout puissant patron des services algériens jusqu’en 2015 qui est désormais emprisonné.
Les « Toufikistes » dans le viseur
Aujourd’hui c’est l’ensemble des réseaux « toufikistes » qui est dans le collimateur de la la justice militaire. Tout récemment, le patron des écoutes téléphoniques au sein des services algériens, soupçonné lui aussi de connivence avec le général Tourik, a été destitué puis emprisonné. La justice militaire l’accuse d’avoir mis sur écoutes la propre fille de Gaïd Salah.
Dans les prochains jours, un ancien sous officier, serviteur fidèle des réseaux de l’ex DRS et devenu l’homme fort de la Mosquée de Paris, devrait être entendu à Alger. Des enquêtes financières ont été lancées sur de possibles malversations commises à Paris. Ce qui ne sera pas très difficile à prouver.