Dans un contexte de crise significative au Tchad, la France a décrié, pour une seconde fois de sauver le Président, non élu démocratiquemen.
Une chronique d’Hamid Chriet
La France poursuit ses bombardements dans le nord-est du Tchad. L’état-major des armées françaises a confirmé ce mercredi soir avoir mené une série de frappes aériennes entre dimanche 3 février et ce mercredi 6 février. L’Union des forces de la résistance, mouvement rebelle tchadien, affirme que ces frappes ont visé ses troupes, dans la zone d’Amdjarass, dans la région de l’Ennedi et tue des civiles.
En effet , le Tchad connaît depuis sa naissance une situation de crise permanente. Elle est financière, démocratique et sociale . C’est un volcan qui risquerait d’exploser, dans toute la sous-région. Ce qui serait une catastrophe pour la sous-région des pays d’Afrique centrales. Les autorités françaises qui ont affirmé avoir détruit une quinzaine de véhicules de l’opposition armée. En opposition à la rébellion politique, dans son communique l’armée française, se félicite d’avoir détruit : » du 03 au 06 février les forces armées françaises ont engagé des Mirage 2000 D, un drone Reaper et des ravitailleurs C135, afin d’intervenir au Nord-Est du Tchad en coordination avec l’armée tchadienne pour contrer l’incursion d’une colonne lourdement armée «
Ces bombardements sont encore une fois en violation catégorique au niveau du droit international et sans le consentement de la société civile tchadienne et des partis politiques d’opposition. C’est une atteinte incontestable à la souveraine de l’État du Tchad mais aussi à l’Afrique. L’UA est la seule, institution, credible et garante pour pouvoir apporter une solution, creer une mission, proposer une résolution, trouver un accord de sortie de crise avec les partis belligérants. L’état-major des armées ne cite pas le groupe visé, l’Union des forces de la résistance, un mouvement rebelle tchadien dirigé par Timan Erdim, neveu du président Déby. Mais de son côté, le porte-parole en Europe de l’UFR, Youssouf Hamid, affirme que ce sont bien les positions de son groupe rebelle qui étaient visées. Selon lui, les militaires français ont mené quatre frappes lundi, trois autres mardi et au moins 8 ce mercredi. Toutes dans la zone d’Amdjarass, dans la région de l’Ennedi. Il dénonce « une ingérence inacceptable » de la France dans les affaires tchadiennes.
Et Benalla il est partie faire quoi au Tchad avec ses passeports diplomatiques : signer un super contrat de securité…