Le président gabonais, qui va briguer un deuxième mandat de sept ans lors de la présidentielle d’août 2016, pourrait se séparer très rapidement de son directeur de cabinet, Maixent Accrombessi, dont l’omni présence est peu appréciée au Quai d’Orsay. Pour entrer dans les clous d’une légalité républicaine qui lui permettrait d’obtenir une totale neutralité de la France dans la campagne présidentielle à venir, Ali Bongo devrait, d’après la diplomatie française, ouvrir dans les prochains mois son gouvernement à l’opposition, s’engager dans une limitation constitutionnelle du nombre de mandats présidentiels, et affronter un second tour.