En Mauritanie, après avoir voté contre la réforme constitutionnelle qui visait entre autres à supprimer le Sénat, il y a de cela un an, trente-cinq sénateurs dénoncent l’arrestation de l’un des leurs – officiellement pour des faits de corruption en lien avec un homme d’affaires mauritanien et opposant, en exil, Mohamed Bouamatou – et l’interdiction de voyager de douze autres.
Ces 35 frondeurs qui appartiennent aussi bien à l’opposition qu’au parti au pouvoir se considèrent toujours comme légitimes et ce, alors que le Sénat a finalement été supprimé à la faveur d’un référendum constitutionnel, en août dernier.
Sur les trente-cinq sénateurs qui avaient voté contre le projet de réforme constitutionnelle, comme Cheikh sidi Hanena, douze sont toujours sous contrôle judiciaire et un treizième est en prison, depuis trois mois.
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