Pour tenter de mettre au pas les opposants au maintien d’Amar Saadani à la tète du FLN lors du congrès du vendredi 29 mai, le président Bouteflika a désigné comme « médiateur » le général Tartag, conseiller à la Présidence. Le plus cocasse est qu’en 2013, le même Tartag, numéro deux du DRS (services algériens), avait été chargé par le général Toufik, mais sans succès, de faire barrage à Amar Saadani qui prenait d’assaut le FLN. Fâché aujourd’hui avec le général Toufik, son ancien patron, et rallié au clan Bouteflika, ce gradé décidément conciliant est chargé cette fois de voler au secours de ce pauvre Saadani. Jusqu’à quand?