Le Sphinx, un journal malien indépendant, courageux et très rigoureux, est fondé en 2001] par Adama Dramé, dont nous publierons désormais régulièrement le carnet de bord qu’il rédige pour son jounal, « le Sphinx », sur la situation dramatique que connait le Mali et que la diplomatie française accaparée par l’Ukraine et la Palestine ignore avec une désinvolture remarquable après dix années ou presque d’occupations militaires
En 2017, Karim Keïta, député et fils du président malien Ibrahim Boubacar Keïta, dépose plainte contre le journal, qu’il accuse de l’avoir diffamé à plusieurs reprises — l’hebdomadaire avait affirmé qu’il avait aidé un homme d’affaires à échapper à la justice et qu’il le propriétaire de biens immobiliers dans la capitale[4]. Il est débouté en juin de la même année[5],[6].
En , Birama Touré, journaliste du Sphinx, disparaît[7]. Selon le directeur du journal, Adama Dramé, Birama Touré enquêtait alors sur Karim Keïta, le fils du président malien[8],[3]. Ce dernier dépose plainte pour diffamation en 2019 contre Adama Dramé (qui l’a accusé d’être mêlé à ladite disparition) et un journaliste radio malien, mais il est débouté pour vice de procédure[9],[10].
L’ONG Reporters sans frontières et L’Express indiquent par la suite que le journaliste aurait été enlevé puis détenu dans une prison des services de renseignement maliens, où il aurait été torturé et serait mort[8],[3]. En , Karim Keïta (exilé en Côte d’Ivoire depuis le coup d’État de 2020) fait l’objet d’une notice de recherche d’Interpol, à la demande d’un juge d’instruction malien[10],[11]. Une procédure judiciaire est aussi ouverte en France par la famille de Birama Touré
LE DERNIER CARNET DE ROUTE DU PATRON DU « SPHINX »
L’armée dément un prétendu « faux blocus »
Le 8 septembre, le porte-parole de l’armée malienne, le Colonel-major Souleymane Dembélé, a réfuté les allégations selon lesquelles certains axes stratégiques — notamment entre Kayes, Diéma et Nioro — seraient sous blocus prolongé. Il indique que les incursions djihadistes n’ont duré que 20 à 30 minutes maximum et dénonce une « guerre de l’information » visant à instaurer la psychose. Selon lui, les forces maliennes, aidées par l’Alliance des États du Sahel (AES), gardent le contrôle de la situation malgré l’utilisation par les groupes armés de drones, d’engins explosifs improvisés, de sabotage et d’attaques contre les civils.
Et pourtant……
JNIM incendie des camions-citernes et pose un blocus sur le fuel
Un groupe armé lié à Al-Qaïda, le JNIM, a incendié des camions-citernes transportant du carburant depuis la Côte d’Ivoire dans la région de Sikasso, dans le sud du Mali. Ce geste fait partie d’une stratégie de blocage des importations de carburant, visant à affaiblir l’économie nationale.
Riposte militaire avec frappes aériennes dans la région de Kayes
En réponse à ce blocus carburant orchestré par les militants, l’armée malienne a mené des frappes aériennes ciblées dans la région aurifère de Kayes. Cette opération vise à rétablir les corridors logistiques essentiels et à contrecarrer les actions économiques déstabilisatrices des groupes armés.
Le Mali porte plainte devant la CIJ contre l’Algérie
Le gouvernement de transition du Mali a saisi la Cour internationale de justice (CIJ) contre l’Algérie, l’accusant d’avoir abattu un drone militaire malien dans la nuit du 31 mars au 1er avril près de Tinzaouaten (région de Kidal). Bamako affirme que le drone opérait sur son territoire dans le cadre de missions contre des groupes armés, tandis qu’Alger soutient qu’il aurait violé son espace aérien. La CIJ est désormais saisie de ce différend.
Une scène musicale malienne en crise
Le monde musical malien, jadis renommé mondialement, est en déclin en raison de difficultés économiques, de l’insécurité et de la réduction de l’aide internationale liée à l’instabilité politique. Des artistes comme Oumar Konaté (surnommé le « Jimi Hendrix d’Afrique de l’Ouest ») font face à des salles vides, des tournées compromises, et une mobilité restreinte. Néanmoins, des projets comme une biennale à Tombouctou témoignent de la volonté de résistance et de renaissance culturelle.
Où est donc passé Air Force One?
La vidéo du jihadiste en train de mettre le feu dans un réacteur de l’aéronef présidentiel que votre journal préféré a baptisé Ladji Bourama Air Force One est devenue virale sur les réseaux sociaux à l’époque.
Naturellement, tout le monde savait qu’il lui serait alors très difficile pour reprendre l’air.
Malgré tout, nos autorités ont sollicité nos amis Marocains pour le réparer et procédé à un lifting de fond en comble.
Des mécanos et des électriciens délégués sur place ont pu bricoler et LBAFO a pu décoller avec un seul réacteur, direction le Maroc.
Bref, les pilotes ont pu se débrouiller pour amener LBAFO à Casa. Une sur place, on s’en rendu compte qu’il fallait changer complétement le réacteur incendié.
Le marché d’achat d’un nouveau réacteur a été confié à des Turcs qui ont livré un d’occasion à près d’1 milliard de CFA, achat, transport et assurance compris.
Malheureusement ce réacteur d’occasion une fois sur place s’est révélé inopérationnel.
Ce qui fait que LBAFO se trouve actuellement en rade à Casa, avec un milliard …volatilisé et tombé dans les poches d’escrocs patentés !
Pauvres contribuables !