Vingt-sept prévenus, dont Marine Le Pen, la cheffe de file des députés du Rassemblement national à l’Assemblée nationale, sont jugés depuis lundi pour des soupçons de détournements de plusieurs millions d’euros de fonds européens. Il leur est reproché d’avoir fait travailler leurs assistants, alors qu’ils étaient élus européens, sur des dossiers de politique intérieure française, une pratique certes illégale mais très courante dans la plupart des formations politiques présentes au parlement de Strasbourg.