La scène politique libanaise semble se préparer à une nouvelle phase qui pourrait commencer à se dessiner après les fêtes de fin d’année qui repose sur une dynamique diplomatique qui porte aussi bien sur la perspective d’une désescalade au Liban-Sud et sur un déblocage de la présidentielle. Et ceci pour que le Liban puisse accompagner la phase de pacification dans le Sud du pays plongé dans une guerre larvée avec Israël.
Le report du départ à la retraite du commandant en chef de l’armée libanaise, le général Joseph Aoun, dont le mandat expirera le 10 janvier prochain, est un premier signal positif obtenu après des tractations d’une intensité rare.
Qui plus est, MM. Aoun et Frangié se sont retrouvés autour d’un dîner auquel le commandant en chef de l’armée avait invité le chef des Marada – candidat du Hezbollah à la tête de l’État – et sa famille. Soit son « rival » potentiel à la présidence de la République.
Ce rendez-vous « convivial », le premier entre les deux protagonistes, a été perçu, par certains milieux politiques, comme un pas important vers l’ouverture d’une voie pour le déblocage du dossier de la présidentielle.