Les Etats-Unis s’intéressent de près à la succession du président Bouteflika en Algérie

Le Département d’Etat américain a mis en place une cellule chargée de suivre les évolutions de la situation interne et s’inquiète de voir l’hypothèse Saïd Bouteflika se renforcer au fil des mois. Washington a sondé plusieurs personnalités militaires et de la société civile pour tenter de savoir quelle pourrait être la réaction des algériens. Il en ressort des conclusions confuses et mitigées. Pour l’ambassadrice Joan Polaschik l’inquiétude principale est l’insondable difficulté à anticiper les éventuels effets d’une succession qui s’avère très compliquée. Pour ne pas être pris au dépourvu les Etats-Unis ont renforcé leur cellule à Washington en faisant appel à des universitaires et des chercheurs spécialisés sur le Maghreb pour évaluer tous les cas de figure. L’implication de l’Algérie en Libye, son excellente connaissance de la situation sur le terrain et les échanges de renseignements entre les deux pays sont très précieux pour l’administration Obama.